En 2018 a eu lieu en France le procès de douze proxénètes qui a, comme l’a dit la presse, « levé le voile sur le profil inquiétant des jeunes filles qui se prostituent pour s’offrir des vacances en Espagne ou s’acquitter d’une amende RATP… »[1]

Quatorze adolescentes étaient mises en cause, aucune ne s’est présentée pour témoigner…

Je me souviens d’avoir écouté, à la radio, le témoignage d’un travailleur social qui tentait d’aider ces toutes jeunes filles. Il expliquait qu’effectivement, elles ne souhaitaient pas témoigner contre les proxénètes, parfois par peur mais surtout parce qu’elles déclaraient être « consentantes ». En effet, majoritairement, ces jeunes filles indiquaient être des « escorts » et non pas des prostituées. Ce travailleur social faisait part de son désarroi et de celui de ses collègues : il leur était impossible de faire entendre raison à ces jeunes filles qui estimaient avoir choisi leur mode de vie et qui déclaraient être désireuses de « vivre de leurs charmes ». Quant aux proxénètes, ils disaient jouer le rôle de protecteurs pour des filles faciles et dévergondées.

Ainsi aujourd’hui il faudrait différencier « l’escorting » de la prostitution… Les escorts ne travaillant pas dans la rue mais grâce aux réseaux sociaux, elles échapperaient au côté sordide de l’affaire.  Certaines vont même jusqu’à expliquer qu’elles « choisissent » leurs clients.

Les médias ont fait la part belle à des femmes qui se prostituent ou qui vivent en vendant leur corps par réseau social interposé. Le monde en a fait des « icônes ». L’une d’entre elles est ainsi devenue mannequin puis actrice, tandis que le style d’une autre a inondé la planète, jusqu’à devenir « un idéal de beauté ». Pour certaines très jeunes filles, ces femmes sont devenues des modèles, modèles esthétiques mais aussi modèles de réussite.

Et pourtant…

Pourtant quand on obtient quelque chose en échange d’un acte sexuel, on se prostitue.

Ainsi, petite sœur, que tu « gagnes » de l’argent, des bijoux, des vêtements ou du parfum en échange d’un acte sexuel, y compris à distance, tu te prostitues.

Si l’homme qui te « donne » ces « cadeaux » n’est pas ton mari et utilise ton corps en échange, tu te prostitues.

Mais tu sais, Jésus a été critiqué pour avoir été « l’ami des prostituées ». Alors ne crains rien, petite sœur, cours vers Lui, Il t’attend, Il te tend les bras. Il t’aime, Il veut s’asseoir à ta table et manger avec toi. Il ne te rejettera pas.

Emmanuelle K.


[1] https://www.20minutes.fr/societe/2300435-20180702-proxenetisme-cites-inquietant-profil-jeunes-adolescentes-jouent-escortes

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